Étude sur les Préjugés Intergénérationnels dans la Profession Vétérinaire : une étude réalisée par PVJCL

Avant l'été, ProVéto Junior Conseil Lyon a mené une étude d'opinion captivante interrogeant près de 140 vétérinaires en exercice sur le thème "Les préjugés sur les jeunes vétérinaires en sortie d'école". 

Alors que le monde vétérinaire connaît d'importants bouleversements, cette étude nous offre un éclairage sur la communication entre les nouvelles générations de vétérinaires et leurs aînés, et élucide un certain nombre de préjugés.

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Le monde de la médecine vétérinaire est en constante évolution, mais il peut sembler que la communication entre les vétérinaires établis et ceux qui arrivent sur le marché du travail soit complexe. SMARTEMIS, en tant que solution de transmission, a choisi de donner la parole à chaque génération, favorisant ainsi une discussion constructive sur ces préjugés et leur origine.

SMARTEMIS a dévoilé les cinq premiers préjugés issus de cette étude menée pendant quatre mois par ProVéto Junior Conseil Lyon en collaboration avec des étudiants en médecine vétérinaire des quatre écoles françaises et de l'étranger. Voici un aperçu de ces préjugés :

1. Les jeunes privilégient plus la vie personnelle et le temps libre
2. Les jeunes manquent de confiance en eux et d’autonomie en sortie d'école
3. Les jeunes souhaitent des salaires trop élevés par rapport à leurs compétences
4. Les jeunes ne veulent pas faire de gardes
5. Les jeunes sont déconnecté·es de la réalité du terrain, ne veulent pas les contraintes/inconvénients liés au métier

Préjugé numéro 1 : Les jeunes privilégient plus la vie personnelle et le temps libre

Le premier préjugé, selon lequel les jeunes privilégieraient davantage leur vie personnelle et leur temps libre, a été évalué. L'étude a révélé que 65,1 % des personnes interrogées étaient d'accord avec ce préjugé. Cependant, cette tendance s'expliquerait par une conscience accrue des risques liés au burn-out et à la santé mentale parmi les jeunes vétérinaires. Ils cherchent à concilier leur vie professionnelle et personnelle, reflet des valeurs et des visions changeantes du travail.

Préjugé numéro 2 : Manque de Confiance en Soi : Un Mythe à Dissiper

Le préjugé selon lequel les jeunes manqueraient de confiance en eux et d'autonomie en sortie d'école est également décortiqué. Les statistiques montrent que 78,4 % des étudiants interrogés étaient d'accord avec ce préjugé. Cependant, ils identifient des lacunes dans la formation pratique et l'autonomie durant leurs études, ce qui affecte leur confiance en eux face aux cas réels. Cependant, ils sont déterminés à s'améliorer et à surmonter ces obstacles.

Préjugé numéro 3 : Des Salaires Élevés

Le préjugé selon lequel les jeunes demanderaient des salaires excessifs par rapport à leurs compétences a également été abordé. L'enquête révèle que 74,2% des étudiant.es n’estiment pas souhaiter des salaires trop élevés par rapport à leurs compétences. Cette perception s'explique par la formation rigoureuse qu'ils ont suivie et les besoins financiers liés à leur métier. Pour eux, le salaire est important, mais pas le seul critère. Ils recherchent un environnement de travail épanouissant, des perspectives d'évolution et une progression de carrière.

Préjugé numéro 4 : Une Approche Équilibrée des Gardes

Rappel, une garde en médecine vétérinaire est une période de service en dehors des heures de travail régulières, assurant une disponibilité continue pour fournir des soins médicaux d'urgence aux animaux. Ces dernières ont souvent lieu la nuit. 

Le quatrième préjugé qui suggère que les jeunes ne veulent pas faire de gardes a également été traité. Les résultats montrent que 65,8 % des étudiants interrogés étaient favorables aux gardes si elles étaient correctement encadrées. Les jeunes vétérinaires cherchent un équilibre entre leur travail et leur vie personnelle, tout en reconnaissant l'aspect formatif des gardes. Cependant, des préoccupations subsistent quant à des gardes excessives ou mal gérées.

Préjugé numéro 5 : La Réalité du Métier : Une Conscience Aiguë des Contraintes

Enfin, l'étude explore l'idée selon laquelle les jeunes sont déconnectés de la réalité du terrain et ne veulent pas des contraintes du métier. Elle montre que 67,8 % des étudiants ne partagent pas ce préjugé. Ils sont conscients des difficultés qui les attendent et savent que leur formation les a préparés à affronter ces défis. L'appréhension en début de carrière est normale, mais elle ne freine pas leur engagement.

SMARTEMIS: une alternative qui  permet de préserver les intérêts des vétérinaires. Smartemis combine une offre de valorisation et de transmission d’une clinique vétérinaire et un réseau collaboratif de vétérinaires partageant une vision de protection de l’indépendance et de l’autonomie de la profession (en accord complet avec les dispositions législatives et déontologiques en vigueur).

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’étude menée par ProVéto Junior Conseil Lyon en partenariat avec SMARTEMIS, ou connaître les tendances des 5 autres préjugés, nous vous invitons à suivre Smartemis sur LinkedIn, qui partage pendant 10 semaines de nouvelles perspectives sur ces préjugés afin d’élargir notre compréhension du monde vétérinaire  !

Au fil de cette série "intergénérationnelle", SMARTEMIS se propose d’élucider davantage ces préjugés en partageant des détails, des chiffres, des explications, et des suggestions proposées par les jeunes vétérinaires.

Le débat est ouvert, et l'optimisme règne parmi les jeunes générations de vétérinaires qui se préparent à relever les défis passionnants de leur profession.

Un grand merci à SMARTEMIS pour la réalisation de ce projet et pour leur volonté d’être à l’écoute des prochaines générations de vétérinaires !

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